Via ferrata DOLOMITES
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Jeudi 9 septembre 1999  

                                                    

   Réveil matinal, puisque Cécile et moi partons sous un ciel étoilé à 4 heures ½ récupérer Louis à Chambéry. A 5 heures, nous prenons tous trois la route pour un voyage de 900 km , via le tunnel du Fréjus, Milan et Brescia.

    Dès la fin du printemps, après avoir pratiqué toutes les via ferrata françaises classées de "Difficiles" à "Extrêmement difficiles" et être restés sur notre faim (trop courtes, trop équipées, d’un intérêt purement ludique ) , nous avons formé le projet de passer une semaine dans la Mecque de cette discipline, les Dolomites.

    Pour un premier séjour, notre choix ( douloureux..) s’orienta , après lecture attentive du superbe livre de Pascal SOMBARDIER sur :

Dolomites Orientales, massifs De Sesto et D’Ampezzane .

Dolomites Occidentales, massif de la Brenta .

    Refuges réservés, cartes des massifs achetées ( TABACCO n° 03 et n° 017, KOMPASS n° 073), sacs bouclés,  des lires en poche, tels des conquérants, nous partons " ivres d’un rêve héroïque et brutal "..

    Vers 15 heures, après un léger crochet pour visiter Cortina d’Ampezzo , nous prenons la route à péage menant au refuge Auronzo (2.320m.), chargeons les sacs et empruntons le sentier 105 qui rejoint le refuge Locatelli en contournant les Tre Cime di Lavaredo par l’Ouest.


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Tre Cime Lavaredo Ouest(343567 octets)

Tre Cime Lavaredo Ouest (148480 octets)

    Quel émerveillement ! Les exploits des CASSIN, COMICI, MAZEAUD, DESMAISON et autres nous semblent maintenant encore plus étonnants.

Demain, l’itinéraire choisi nous fera faire le tour de ces fabuleuses montagnes.

    Nous voici au refuge Locatelli .Nous réglons d’avance nos demi-pensions. Une chambre pour trois nous a bien été réservée ; nous y déposons nos affaires et allons au bar consommer des bières pression savoureuses. J’engage la conversation avec le gardien en mauvais italien et, sachant que Dino Buzzati, natif de BELLUNO, s’était inspiré d’un lieu voisin pour écrire son " Désert des Tartares ", cherche à savoir où est ce lieu. Réponse : " Il signore Buzatti non è qui sta serra. "(Monsieur Buzzati n'est pas ici ce soir). Je n’insiste pas.
(En fait, c'est l'altopiano  des Pale di San Martino qui fût la source de l'inspiration de Buzzati.)

    Une petite promenade autour du refuge nous permet de repérer les itinéraires évidents des deux ferrata que nous parcourrons demain.

    Dîner copieux, trois " grappa " (eau-de-vie italienne) et dodo.

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© Gérard Nuvoloni  14/09/04