Via ferrata
DOLOMITES
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Jeudi 31 août 2000 Ayant téléphoné la veille à Sergio, sympathique gardien du refuge SCARPA-GUREKIAN, pour confirmer notre réservation celui-ci nous informe de deux soucis : 1° le télésiège qui dessert son refuge ne
fonctionne pas et il n'a plus de pain. Qu'à cela ne tienne : nous lui apporterons de quoi nous alimenter ! Quant au temps, nous ferons avec ! Sergio nous suggère de le rappeler à notre arrivée à FRASSENE. A pied d'œuvre en milieu de matinée, nous allons, sait-on jamais, voir ce fameux télésiège. Un employé nous confirme son arrêt, nous suggère d'aller négocier avec le responsable, patron de la pizzeria en aval. Sa femme nous reçoit et, café servi, nous lui expliquons notre entretien avec le gardien. Message reçu, elle va rappeler Sergio et nous demande de patienter. Une partie d'échecs pour tuer le temps (qui est peu engageant : brouillard) . La
réponse arrive : le télésiège fonctionnera à 16 heures; nous l'emprunterons
en compagnie d'un groupe d'autrichiens, probablement heureux de l'aubaine. Accueil fort agréable au refuge. Le brouillard nous cache les montagnes. Vendredi 1° septembre 2000 Via Ferrata STELLA ALPINA au MONTE AGNER Réveil à 6 heures, grand beau temps ! Enfin, nous allons nous confronter à une voie que certains classent ED .Nous partons les premiers et quelque 35 minutes après nous voici au pied de la paroi. Le plaisir commence par une belle cheminée toute droite à escalader. Dommage que le câble soit placé juste à l'endroit des prises , nous sommes à regret contraints de nous tracter parfois dessus ! Suivent de belles verticales, un peu techniques, le vide se creuse sérieusement, nous
sommes enchantés. Nous arrivons après une longue traversée facile au bivouac
BIASIN, une boîte de conserves rouge La suite
est aisée, nous n'utiliserons pas nos longes et foulons le sommet 45 minutes
plus tard. Demi-tour après la pause-cigarette de Gérard , un peu d'eau et de fruits secs. En redescendant sur le bivouac nous croisons les cinq autrichiens qui nous serrent cérémonieusement la main et s'extasient avec des "Oh Madam !" sur la performance de Cécile . Ben, pourquoi ? Sous le bivouac, le retour s'effectue plaisamment par la voie normale d'ascension, des gradins à désescalader dans lesquels nos longes restent inactives. Le cheminement suit ensuite la rive gauche d'un énorme thalweg séparant le Lastel d'Agnèr (sur lequel se trouve la via ferrata permettant d'arriver au bivouac) du Monte Agnèr, avant de traverser ce grand couloir, heureusement sec. Le temps s'est dégradé, une petite pluie nous surprend quelques minutes avant de rejoindre le refuge. Retour dans nos Savoies Samedi. Nous faisons un crochet pour visiter SIRMIONE et déjeunons au bord du lac de Garde. La vie a des douceurs.... Continuez la visite pour voir les itinéraires de 2001.
© Gérard Nuvoloni 14/09/04
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