Via ferrata DOLOMITES
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Lundi 13 septembre 1999

         La navette du refuge hôtel nous conduit au pied de la télécabine à temps pour le premier départ (8h ½ ). . 

Par un temps toujours radieux nous attaquons le sentier BENINI, n’utilisons pas nos longes sur cette via facile et en bon rocher, jusqu'à la CIMA GROSTE (2.898m.), nous payant une variante d’escalade pure dans un couloir cheminée de niveau 3sup/4 . Descente à la brèche des Chamois, cime FALKNER, 

echelle sentier Benini (41147 octets)

Cécile,sentier BENINI (55560 octets)
 traversée de la cime SELLA jusqu’au bord de l’à-pic dominant la BOCCA DEL TUCKETT, que nous rejoignons par des échelles descendant verticalement et des vires plein   vide. Peut-être aurait-il fallu nous longer... Bof !

Cécile,sentier Benini (60023 octets)

       En moins de 3 heures nous sommes donc arrivés au refuge TUCKETT ; il est à peine midi. Après la sempiternelle bière pression  et un plat de spaghettis, rassasiés, nous nous demandons que faire de notre après-midi. ! La décision ne tarde pas : modifiant encore une fois notre programme, nous partons sur le Sentier SOSAT (que deux carabiniers nous décrivent " attrezzato ", c’est-à-dire équipé et réservé aux ferratistes) . Les baudriers restent dans les sacs, le paysage est magnifique, nous sommes tous en pleine forme et heureux .

 

Un refuge sur notre droite. L’altitude n’est pas bonne, c’est le refuge DEL BRENTEI (2.182 m.) . Nous avons encore 400 m. à gagner et ne le regrettons pas.

Après un dernier raidillon, nous découvrons le refuge  Refuge Allimonta (189341 octets)ALLIMONTA (2.580 m.) superbement situé au pied de la TORRE DI BRENTA. Que c’est beau !

    Les réservations en demi-pension accomplies, nous nous offrons notre liquide habituel, mais cette fois dans la dimension supérieure, Cécile et Gérard,bière (49418 octets) 1 litre , carrément !

    Un excellent gâteau fait maison accompagne les bières. Pour attendre le dîner, nous préparons l’itinéraire du lendemain dehors, le nez souvent en l’air, car ces paysages sont fascinants.

   Arrive l’heure du repas. Un serveur nous présente la carte fournie et nous demande notre choix. Adeptes des sucres longs, nous optons pour des spaghettis à la bolognaise. " Et ensuite ? " demande le serveur. Nous refusons poliment, mais devant son insistance à nous faire choisir un second plat, nous prenons des escalopes panées. " Quel accompagnement ? " Va pour des carottes !

    L’énorme plat de pâtes avalé, les escalopes eurent du mal à suivre le chemin. Les carottes crues râpées, servies en trois jattes copieuses , quoique délicieuses, ne purent être honorées que très partiellement. Quant au dessert, servi d’office (mousses au chocolat " maison " et crème chantilly), il dût repartir quasiment intact. Toute cette chère faisait bien entendu partie du prix en demi-pension. En extra, café expresso italien et commande de trois  grappa ; "Laquelle ? nous en avons 6 différentes " nous propose le serveur....

    Un petit tour dehors. Nous bénéficions d’un croissant de lune et de myriades d’étoiles. Ce spectacle réveille nos âmes de poètes . L’un déclame :

" ...Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ;
Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l’ ombre
Brillait à l’Occident, et Ruth se demandait,
Immobile, ouvrant l’œil à moitié sous ses voiles,
Quel dieu, quel moissonneur de l’éternel été,
Avait, en s’en allant, négligemment jeté
Cette faucille d’or dans le champ des étoiles. "

    L’autre enchaîne avec:

" ...- Petit Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse,
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur.. "

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(suite)

© Gérard Nuvoloni . 14/09/04