VIA FERRATA DEI FINANZIERI Carte Tabacco 06
Nous avons eu grand mal à trouver un hôtel, enfin déniché au Passo San Pellegrino et le quittons de bon matin, devant emprunter le téléphérique de CIAMPAC dans le groupe de la Marmolada. La marche d’approche d’environ ½ heure n’est pas pénible : le temps est couvert et la température douce. Un couple nous a précédé et se prépare devant le câble ; surprise : ce sont deux jeunes français, Grenoblois qui plus est. Présentations faites, Mireille et Frédéric nous laissent prendre la tête.
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Cécile en action. En bas, le petit lac artificiel |
Les dalles d’attaque ne sont pas d’une verticalité extrême et, ne serait-ce le risque de chutes de pierres – important - dans les couloirs à remonter, cette via nous semblerait une pure formalité ! Près de la sortie, le temps se dégrade et la pluie fait son apparition. Deux cordées se restaurent au sommet, tandis que la grêle crépite sur nos casques. Nous verrons un autre jour la Marmolada, pourtant bien proche. Dans la descente, nous rejoignons rapidement et doublons les ferratistes bien lents, car encordés, qui étaient avant nous au sommet. La pluie a cessé et le soleil fait une timide apparition. Au « refuge » proche du téléphérique, nous nous restaurons et partageons avec nos amis grenoblois bières et cafés. Voiture, route jusqu’au PASSO SELLA, 100 mètres en dessous duquel notre vieux refuge qui semble un ancien couvent est installé. Nous nous installons dans la chambre (oui, oui !) qui nous est dévolue, nous douchons ( re-oui, oui !) et profitons de l’après-midi pour reconnaître les environs et préparer la course du lendemain. La mère supérieure réserve pour nous nos places au refuge CAVAZZA DI PISCIADU pour vendredi soir. © Gérard Nuvoloni 07/09/03 |